
Nayma existe depuis 2020 seulement, mais elle fait déjà partie des associations environnementales phares du département. Elle lutte contre les inégalités socio-économiques à travers la protection de l’environnement en embauchant des personnes en situation de précarité.
204. C’est le nombre de personnes précaires ou éloignées de l’emploi qui travaillent au sein de la structure Nayma en contrat d’insertion pour dépolluer et restaurer les rivières et mangroves de Mayotte. Une action cruciale puisque ce sont des écosystèmes capitaux pour notre biodiversité et nos ressources en eau, souligne l’association. « L’action de Nayma permet de ramasser 20 tonnes de déchets par semaine organisés en plusieurs catégories : recyclables, non recyclables, encombrants, batteries, pneus… Ces déchets sont ensuite collectés par CITEO et le SIDEVAM qui se chargent de leur traitement ou de leur revalorisation ». Ce travail de nettoyage se fait notamment grâce aux ateliers et chantiers d’insertion de dépollution qui permettent une intervention simultanée et quotidienne dans le nord, la communauté de communes du centre-ouest, la Cadema, le sud et en Petite Terre.
La structure ne se limite pas à cela puisque les salariés mènent également une campagne de prévention auprès du grand public. Résultat, « Chaque mois, plus de 1000 personnes de tous les âges et tous les milieux sont ainsi sensibilisées à la bonne gestion de leurs déchets et aux enjeux environnementaux et sanitaires qui en découlent », assure Nayma. Elle peut également compter sur les autres associations environnementales avec qui elles nettoient et réhabilitent certains endroits de l’île.