Communauté de communes du Sud


La Communauté de communes du Sud fait la police

Avec sa police de l’environnement, créée en octobre 2019, la communauté de communes du Sud est en mesure de dresser des contraventions lors d’atteintes à l’environnement. Un investissement qui s’avère payant, trois ans plus tard.

La « Brigade Intercommunale de l’Environnement ». Tel est le nom officiel de cette unité, qui ne comptait au départ que trois policiers municipaux, secondés par trois agents de surveillance de la voie publique (ASVP) assermentés et dix médiateurs « ambassadeurs de l’environnement ». Cette brigade officie sur le territoire des communes de Bandrélé, Chirongui, Bouéni et Kani Kéli, en sillonnant les routes du Sud à bord de leur 4×4 personnalisé. Les missions de cette police de l’environnement sont diverses. Si ses agents sont évidemment des garants de la médiation et de l’éducation de la population, ils peuvent également réprimer les plus graves atteintes à l’environnement comme les pollutions diverses et dangereuses, les brûlis, les dépôts sauvages de déchets, l’atteinte aux espèces végétales et animales protégées, ou encore les constructions illégales sur espace naturel.

Dotée de pouvoirs de police administrative et judiciaire, la Brigade Intercommunale de l’Environnement peut, en lien avec la gendarmerie nationale et le parquet spécialisé, procéder au contrôle, à la verbalisation ou à l’interpellation des contrevenants. Les agents de la Communauté de communes du Sud ont aussi été présents lors des incendies du mont Bénara, et permettent d’assurer une surveillance plus dense des sites tels que les plages de Mbouanatsa et Mzouazia.